Quand Ben Jourah tousse...
Paris-Inter 9 heures 30
— Bonjour Marcel !
— Bonjour Stéphanie !
— Bonjour à tous !
Nous retrouvons notre amie Henriette pour sa chronique hebdomadaire.
— Bonjour Henriette !
— Bonjour à vous, Jean-Pierre !
Chers amis je vais, ce matin, vous raconter une histoire dans laquelle chacun pourra retrouver des mots ou des expressions qu’il utilise couramment. C’est un pudding ou mieux, un clafoutis littéraire, aussi, gare aux noyaux et accrochez vos ceintures ! Et alors, quid ?
Au jour d’aujourd’hui*, perso, j’ai envie honnêtement de vous dire ceci. Comme vous l’avez dit naguère : traumatisé et submergé par la catastrophe, Émile était accablé d’une immense tristesse. Pourtant tout avait bien commencé en extérieur pour cet acteur de terrain, en première ligne, un premier de cordée possiblement oscarisable . Disons que depuis vingt ans en arrière, en une enquête tentaculaire et droit dans ses bottes, il avait effectivement accompli un travail de fourmi au quotidien, d'orfèvre, que dis-je, de Titan, pour scientifiquement trier en un choix cornélien mais innovant et réunir, sans bouger d’un iota (ARTE 23.11.09) moultes choses, disons, tous les accessoires indispensables au niveau du sujet universel concerné. Il tenait à ce que cela se fit en version métissée et œcuménique (Fr. Inter Pop & Co, R. Manzoni). Maintes fois, par réflexe citoyen, il avait dû changer de braquet et même revoir sa copie. Je dirais qu’à présent, grâce à son expertise, plein d’arguments, il maîtrisait complètement les algorithmes du sujet, le transcendait, et comptait bien redorer son blason en mettant à feu la première fusée de son dispositif. Au niveau de sa recherche, par touches homéopathiques, en filigrane, au millimètre près, vérifiant à la loupe tous les paramètres chimiques (Fr. Inter 26.07.19), il était, se projetant et montant en puissance, tout juste prêt, en extérieur, à descendre dans l’arène, et en même temps, en capacité de monter au créneau, serait-ce sous une pluie colossale absolument titanesque ! Et bien qu'en l'occurrence le déficit de la Grèce (ait) atteint des sommets olympiens (ARTE le 9.12.09 W. Hirigoyen) absolument surréalistes, il pensait pouvoir changer le cours de l’Histoire, résolvant au quotidien une équation complexe, au terme d’une course contre la montre et cela pour l’éternité. Émile, c’est une icône, une véritable légende vivante dont la philosophie est, plein d'idées et dans les starting-blocks, de relever tous les challenges et tout cela en ignorant superbement les mantras du gouvernement (Fr. Inter 29.04.20) et ses débats théologiques. Pourtant, toujours en première ligne, d'abord épinglé, il avait été terriblement impacté, stigmatisé, et même enchristé puis crucifié sur l'autel de la bien-pensance, alors qu’il avait dans le collimateur l’ennemi héréditaire, partiellement ravagé, réduit au maximum et accusé de litige (C. Gaessler - Fr3) et qu’il était en situation de l’exploser, au cœur du réacteur du premier étage de la fusée ou, si l'on préfère, de la partie immergée d’un iceberg formidable, de dimensions pharaoniques, et ainsi, du moins le croyait-il, décrocher le graal. Les gens du Nord préféreront la métaphore des terrils de mines, ces pyramides noires (Fr. Inter 20.07.19). « Donne-moi le », répétait-il à satiété. Bref, il était en situation de précarité. Aussi, au final, n’étant pas disposé à changer de paradigme, en une brève mais gigantesque apocalypse, mais quand même en moins pire (Fr. Inter12.05.20) il avait bien failli être englouti par les flammes mais fut miraculeusement sauvé pour l’éternité. Ne serait-il pas éligible à une Légion d'honneur ?...! En fait, et Dieu merci, après un camouflet dantesque (Fr. Inter A. Bellanger 26.05.20) un coup de pouce allait lui permettre de repartir du bon pied (pub radio). Oui, mais vers où ?... Ça dépend par rapport à quoi.
Au final, celles et ceux (E. Macron) qui me lisent au quotidien dans leur cher journal, j’insiste : « toutes et tous », savent bien quelque part que, charismatique et signataire de trois buts, je suis un petit peu, quand j’en ai l’opportunité, une artisane, mythique chercheuse, titulaire de l’emblématique titre de chancelière** (une chancelière qui ne pantoufle pas !...), en plus de ma fonction de magistrate, toujours en première ligne, scrutant l'alpha et l'oméga de l’alphabet chinois (Fr. Inter 20.07.19), et cela de manière citoyenne. Je me suis toujours efforcée de faire le jour sur ce qui s’est passé (Bruno Lemaire 12.03.19). Et de façon innovante, bien sûr en présentiel, solidaire, et naturellement dans le respect de leurs spécificités, en toute convivialité, en partenariat même, avec ma vétérante de chienne, tractant sa laisse, et mon chat, émulant et interactifs, serrant les rangs du tandem (ARTE 12.03.09), au coude à coude, nous impulsons, peaufinons, dans tous les territoires de ce pays, hyper-soucieux des réalités du terrain, en un tempo raisonnable, mais avec une précision millimétrée, la philosophie des valeurs républicaines de tous les temps. Scotchés sur la photo savamment orchestrée d’un paysage métamorphosé dont notre écran personnalisé et sécurisé donne la visibilité, nous espérons entamer in fine, et dans une perspective historique, un retour complet à la normale grâce à la méthode Coué. Et nous ne nous laisserons pas coloniser par les odeurs ! (Fr. Inter 24.06.20)
Merci à vous ! Bonne fin de journée à toutes et à tous ! (il est 9 heures 40...)
Henriette Dumans
* aujourd’hui : double pléonasme, hui (hodie en latin) signifiant « en ce jour »
** Chancelière : pantoufle bipédique (image ci-contre)
Dominique Dubois